Pour que la démocratie et le multilatéralisme prospèrent en Afrique, le continent a besoin d’États forts dotés d’institutions efficaces.
Pour éviter l’obsolescence de l’Union africaine, il faut des dirigeants capables de renouveler le multilatéralisme africain.
En confiant des postes ministériels à des loyalistes et à des technocrates, Tshisekedi espère les isoler du jeu politique et garantir le bon fonctionnement du gouvernement.
Alors que les organisations intergouvernementales sont aux prises avec des problèmes de sécurité, il est temps de revoir l'architecture africaine de paix et de sécurité.
L’adhésion à ce forum mondial pose des défis politiques, culturels et techniques à une UA jusqu’ici relativement repliée sur elle-même.
L’Union africaine doit se montrer audacieuse, déterminée et cohérente pour résoudre les tensions et la concurrence entre ses membres et ses régions.
La RDC, ses voisins, l’UA et la communauté internationale n’ont pas réussi à faire de la victoire militaire un succès politique.
Les missions ont du mal à s’orienter sur le terrain miné des politiques qui accompagnent l’objectif trop large de stabilisation des situations de conflit.
Le manque de cohérence dans les principes concernant la résolution des conflits fait passer le non-alignement de l’Afrique pour de l’opportunisme irréfléchi.
Malgré son rôle moteur au sein de la plus haute instance décisionnelle de l'UA, la position du Cameroun sur les questions africaines reste opaque.
Du maintien de la paix en passant par la médiation, force est de constater que les outils traditionnels ne permettent pas de résoudre les conflits prolongés.
Après 20 ans d’existence, des questions délicates se posent quant à l’autorité de l’UA face aux enjeux de sécurité en Afrique.
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