Qui sommes-nous?

L’Institut d’études de sécurité (ISS) forge des partenariats pour développer les connaissances et les compétences d’une Afrique à venir.

L’Institut d’études de sécurité (ISS) collabore avec ses partenaires pour développer les connaissances et compétences nécessaires à une paix durable, au développement et à la prospérité en Afrique. Fondé en 1991, l’ISS est la principale organisation multidisciplinaire de sécurité humaine en Afrique. Son modèle unique combine recherche, analyse politique, assistance technique et formation. L’ISS dispose également d’une capacité de prévision robuste pour identifier les risques et opportunités futurs dans des domaines variés tels que le développement, l’industrialisation, la démographie, la technologie et le climat.


L'ISS est une organisation indépendante et crédible, reconnue pour son impact à l’échelle locale, nationale, régionale et internationale. Basé à Pretoria, en Afrique du Sud, l'ISS dispose de bureaux régionaux à Addis-Abeba (Éthiopie), Dakar (Sénégal) et Nairobi (Kenya). L’approche décentralisée de l’institut repose sur des structures de gouvernance efficaces et une solide viabilité financière.

 

Les travaux de l'Institut couvrent les perspectives africaines, les crimes transnationaux, le changement climatique, la migration, la sécurité maritime, le développement, le maintien et la consolidation de la paix, la prévention de la criminalité, la justice pénale, ainsi que l'analyse des conflits et de la gouvernance. Grâce à ses réseaux et à son influence, l'Institut fournit des analyses fiables et opportunes, des formations pratiques et une assistance technique aux gouvernements et à la société civile. Cette action coordonnée favorise des politiques et pratiques améliorées, permettant aux hauts responsables de prendre des décisions éclairées pour relever les défis de la sécurité humaine en Afrique.

Thématiques prioritaires

L'Afrique dans le monde : L'ISS analyse les dynamiques qui façonnent le rôle de l'Afrique à l'échelle mondiale et conseille sur le renforcement de la position du continent sur les questions de sécurité humaine. La recherche et le soutien technique aident les gouvernements et les organisations régionales à comprendre les intérêts extérieurs et à relever les défis mondiaux.


Afriques futures : Des prévisions complètes aident les gouvernements et les partenaires au développement à tracer la voie vers un continent prospère. Une plateforme propose des projections intégrées pour 14 secteurs, couvrant tous les pays et régions d’Afrique. Notre analyse, régulièrement mise à jour, s'appuie sur la littérature académique pour cartographier des perspectives ambitieuses mais réalistes.


Climat et sécurité humaine : L'ISS explore l'insécurité climatique et ses liens avec les conflits liés aux ressources, la corruption et le crime organisé. Nous offrons une recherche et un soutien technique aux gouvernements, aux organismes régionaux et continentaux, en veillant à inclure les perspectives et priorités africaines dans les débats politiques mondiaux.

 

Égalité hommes-femmes : L'ISS prend en compte la nature sexospécifique de l'insécurité et promeut l'égalité des genres à travers ses recherches, son assistance technique et sa formation en matière de paix et de sécurité. Nous collaborons avec des organisations spécialisées dans l'atteinte de l'égalité des genres.

 

Gouvernance, paix et sécurité : L'ISS promeut des processus de gouvernance responsables, équitables et inclusifs aux niveaux national, régional et continental. Nos travaux couvrent les élections, la démocratie, la prévention et la gestion des conflits, la sécurité maritime, la migration, le déplacement forcé et la gouvernance des nouvelles technologies.

 

Criminalité organisée et prévention de la violence : L'ISS examine le crime organisé transnational, la corruption et l'extrémisme violent ainsi que leurs liens. La recherche couvre également les conflits communautaires, la criminalité et la violence interpersonnelle. Nous collaborons avec les gouvernements, les organismes régionaux et les réseaux de la société civile pour fournir des conseils et un soutien technique sur le maintien de l’ordre, les poursuites judiciaires, la prévention de la violence et le développement de stratégies.

Ce qui distingue l’ISS?

L'ISS se démarque dans l'amélioration de la sécurité humaine en Afrique par ses précieux atouts :

 

🔹 Ancrage africain. Profondément enracinée sur le continent, l'ISS est sensible aux contextes africains et réceptive aux besoins et aux complexités de la région.

 

🔹 Approche collaborative. L'ISS collabore avec les parties prenantes susceptibles d'améliorer les politiques et favorise un changement durable par son soutien pratique

 

🔹 Confiance et crédibilité: par sa crédibilité, son indépendance et son engagement ferme pour l'Afrique, l'ISS gagne la confiance des gouvernements et de la société civile.

 

🔹 Réseaux étendus : Grâce son large réseau en Afrique et à l'échelle mondiale, l'ISS favorise les liens et influe de manière constructive sur les débats et décisions.

 

🔹 Recherche de qualité : L'ISS mène des recherches réputées et pertinentes qui répondent aux priorités africaines et éclairent les politiques et les pratiques et orientent la formation et à l'assistance technique.

Avec qui travaille l'ISS ?

L'ISS collabore avec les gouvernements et la société civile aux niveaux national, régional, continental et international. Les médias jouent un rôle clé dans l'objectif de l'ISS de rendre compte en toute responsabilité en fournissant une analyse indépendante au public.

Gouvernance

L'ISS est enregistrée en tant qu’organisation à but non lucratif en Afrique du Sud et est supervisée par un conseil d'administration. 

 

Conseil d’administration

 

Dr Jakkie Cilliers Chef du programme Afriques futures et innovation et président du conseil d'administration de l'ISS. Co-fondateur de l'Institut, il a été directeur exécutif jusqu'en 2015. Jakkie est professeur extraordinaire à l'Université de Pretoria et membre des conseils consultatifs du Geneva Centre for Security Policy et du Centre on International Conflict Resolution de l'Université Columbia à New York.

 

Cassim Coovadia Président du Centre d’information sur les risques bancaires en Afrique du Sud. Il est également directeur de l’Association bancaire d’Afrique du Sud et président du Johannesburg Civic Theatre.

 

Prof. Gilbert Khadiagala Professeur Jan Smuts de relations internationales et chef du département à l'Université du Witwatersrand, en Afrique du Sud. Formé en science politique au Kenya, au Canada et aux États-Unis, il se spécialise dans les relations internationales africaines, la gestion et la résolution des conflits, les institutions régionales et sous-régionales africaines, et les institutions politiques comparatives.

 

Dr Iraj Abedian Fondateur et président de Pan-African Capital Holdings, fondateur et directeur général de Pan-African Investment and Research Services. Iraj a été économiste en chef du groupe Standard Bank et administrateur non exécutif chez Transnet et SA Tourism. Il a également siégé au comité consultatif économique de l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki.  

 

Lindiwe Mazibuko Co-fondatrice et directrice générale de Futurelect, une académie apolitique. Première femme noire de l'histoire sud-africaine élue chef de l'opposition au Parlement, Lindiwe a été fellow de l'Institute of Politics à l'Université de Harvard et de l'Institut d'études avancées de Stellenbosch. Elle est jeune leader du Forum économique mondial, Fisher Family Fellow au Centre Belfer pour la science et les affaires internationales de la Harvard Kennedy School, administratrice du Fonds Nelson Mandela pour l’enfance et membre du comité consultatif de la start-up technologique du gouvernement britannique, Apolitical Group Limited.

 

Dr Marianne Camerer Maître de conférences à l’École Nelson Mandela de Gouvernance publique de l'Université du Cap, où elle enseigne le leadership éthique et la responsabilité publique. Après avoir débuté sa carrière de chercheuse à l'ISS en 1995, elle a co-fondé l'organisation non gouvernementale internationale Global Integrity à Washington DC. Marianne a été boursière mondiale de Yale et siège actuellement au conseil consultatif du Prix Allard de l'intégrité internationale.

Prof. Maxi Schoeman Professeure émérite en sciences politiques à l'Université de Pretoria. Elle est professeure invitée au King’s College de Londres et membre de l'Académie des sciences d'Afrique du Sud. Elle est également vice-présidente du Institute for Global Dialogue.

 

Saki Macozoma Président non exécutif de Safika Holdings, président de Tshipi é Ntle et Ntsimbintle Mining, et membre du conseil d'administration de Volkswagen SA. Ancien président de Liberty Holdings et ancien vice-président de Standard Bank, Saki a également été directeur général de Transnet, membre du Parlement et membre du Comité exécutif national de l'ANC. Il est désormais politiquement indépendant.

 

Dr Solange Rosa Directrice du Bertha Centre for Social Innovation and Entrepreneurship à l’École supérieure de commerce de l'Université du Cap, en Afrique du Sud. Elle a été consultante indépendante en politiques publiques, conseillère associée au Allan Gray Centre for Values-based Leadership à l'UCT, et enseignante à la École supérieure de commerce et à l’École d'économie de l'UCT. Solange a également dirigé l'unité de politique et de stratégie du gouvernement du Cap Oriental au sein du cabinet du Premier ministre.

 

Dr Wendy Ngoma Directrice générale d'un cabinet de conseil en management et ancienne directrice de la Wits Business School de l'Université du Witwatersrand, en Afrique du Sud. Elle est diplômée du programme d'entrepreneuriat social de l'INSEAD et a travaillé comme académicienne à la Wits Graduate School of Public Management.

 

Dr Ayanda Ntsaluba Directeur exécutif de Discovery Limited, il possède une vaste expertise en soins de santé, relations gouvernementales et gestion générale. Il est membre de la Commission Lancet-Université d'Oslo sur la gouvernance mondiale pour la santé et siège au conseil de l'Albert and Nokukhanya Luthuli Peace and Development Institute. Il est également membre du conseil de l'Université du KwaZulu-Natal, du chapitre sud-africain du Conseil des affaires des BRICS, du Clinix Health Group et du Solidarity Fund d'Afrique du Sud.

Conseil consultatif

 

Un conseil consultatif international se réunit annuellement pour conseiller l'ISS sur les questions stratégiques de politique et de gestion.

 

Président: Ambassadeur Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial de l'UA pour « Faire taire les armes » et président du Panel de haut niveau de l'UA sur le Soudan.

 

membres :

 

🔹 Dr Agostinho Zacarias, fondateur de Agos Consulting

🔹 S. E. Baso Sangqu, vice-président exécutif de AngloGold Ashanti

🔹 S. E. Mahboub Maalim, président du comité consultatif du Equalisation Fund au Trésor national

🔹 S. E. Idriss Mohamed, conseiller spécial du ministre des Affaires étrangères de Djibouti

🔹 Finda Koroma, directrice générale de Africa Human Capital Development Plu

🔹 Sagal Abshir, stratège climat chez The Clean Fight

🔹 Patrick Youssef, directeur Afrique au Comité international de la Croix-Rouge

🔹 S. E. Maman Sambo Sidikou, ambassadeur et associé, et envoyé spécial de GCERF pour l'Afrique

🔹 S. E. Edite Ten Jua, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Communautés de São Tomé-et-Príncipe

Partenaires de développement

Le travail de l'ISS est rendu possible grâce au soutien généreux de ses partenaires donateurs actuels :

 

Forum de partenariat

Fondation Hanns Seidel

Fondation Open Society

Gouvernement du Canada

Gouvernement du Danemark

Gouvernement de l’Irlande

Gouvernement de la Norvège

Gouvernement de la Suède

Gouvernement des Pays-Bas

Union européenne

 

Financement des projets

Adelphi Research Gemeinnützige GmbH

Berghof Foundation Operations GmbH

British Peace Support Team (Afrique)

Conseil de l'Entente

Force en attente de l'Afrique de l'Est

Ambassade du Chili en Afrique du Sud

Ambassade de Finlande, Pretoria, Fonds pour la coopération locale

Ambassade d'Espagne

Ambassade de la République tchèque

Département fédéral des affaires étrangères (Suisse)

Bureau des affaires étrangères et du Commonwealth / Réactivité aux conflits, à la stabilité et à la sécurité (Royaume-Uni)

Université de Georgetown

GIZ (Agence allemande pour la coopération internationale)

Gouvernement d'Australie

Gouvernement d'Allemagne

Gouvernement de Namibie

Gouvernement du Sénégal

Gouvernement de Suisse

Gouvernement du Royaume-Uni

Gouvernement des États-Unis d'Amérique / USAID

Humanity United

Igarape Inc.

Comité international de la Croix-Rouge

Centre de recherches pour le développement international

Istituto Affari Internazionali

Millennium Trust

Institut norvégien des affaires internationales

Omega Research Foundation

Open Society Foundation

Centre de politique de la Open Society Foundation

Université d'Oxford

Sabinet

Seven Passes Initiative

Social Justice Initiative

Southern Africa Trust

Nations Unies

Programme des Nations Unies pour le développement

Institut des États-Unis pour la paix

Université de Denver Pardee Centre

Université d'Édimbourg

Université d'Exeter

Wellspring Philanthropic Fund

World Childhood Foundation

Banque mondiale

 

Les états financiers de l'ISS sont publiés dans le rapport annuel. Pour y accéder, cliquez ici.

Aux origines de l’ISS

L'ISS voit le jour en 1991 sous le nom d'Institut pour la politique de défense (IDP), fondé par l'ancien directeur exécutif, le Dr Jakkie Cilliers, en collaboration avec M. PB Mertz. En 1996, l'organisation change de dénomination pour devenir l'Institut d'études de sécurité (ISS).


« Nous oublions parfois les moments difficiles de notre passé et nos débuts », estime Jakkie Cilliers. « L'idée et la motivation de créer l'ISS sont nées lors d'une réunion organisée par l'Institut pour la démocratie en Afrique (IDASA) entre plusieurs Sud-Africains préoccupés et des membres d'Umkhonto we Sizwe (MK), la branche armée de l'ANC, à Lusaka en mai 1990. Cette conférence était révolutionnaire pour les spécialistes et analystes de la sécurité sud-africains et internationaux – la première de ce genre malgré la levée de l'interdiction de l'ANC plus tôt cette année-là ». La réunion a été dominée par un débat sur l'avenir de l'armée dans une Afrique du Sud post-règlement entre Chris Hani, commandant du MK, et Jakkie Cilliers. Quelques années avant cette réunion, Dr Cilliers avait démissionné de la Force de défense sud-africaine (SADF) pour des raisons politiques.


Peu après la réunion de mai 1990, le précurseur de l'ISS – l'Institut pour la politique de défense – a été créé avec un effectif de trois personnes. « C'était une période difficile car l'Afrique du Sud était encore sous le régime d'apartheid du Parti national », raconte Dr Cilliers. « Mes anciens camarades militaires me considéraient – moi, ancien lieutenant-colonel dans l'artillerie de campagne – comme un traître. Les téléphones de l'IDP et du personnel étaient sur écoute. Nous étions lourdement intimidés par le Civilian Cooperation Bureau. Les membres du personnel et leur entourage risquaient leur vie en permanence. Ironiquement, notre crédibilité a été garantie par une enquête du MK qui voulait savoir si l'IDP était une organisation de front militaire du gouvernement de l'apartheid. Les investigations ont plutôt révélé que le renseignement militaire pensait que nous étions une organisation de front de l'ANC ».

 

Pour une organisation non gouvernementale, travailler sur les questions de sécurité à cette époque en Afrique du Sud était un défi majeur. « Nous ne devons pas oublier que la guerre civile menaçait », explique Dr Cilliers. « La véritable transition politique en Afrique du Sud ne s'est pas produite lors des élections de 1994, mais lors des événements dans l'ancienne patrie de Bophuthatswana. La SADF a neutralisé le coup d'État d'extrême droite organisé par le leader du Freedom Front, un ancien chef de la SADF, le général Constant Viljoen, et une bande de voyous racistes (l'Afrikaner Weerstandsbeweging). L'ancienne SADF était une force militaire redoutable et l'Afrique du Sud "blanche" était une société fortement militarisée durant une période de guerre régionale et de troubles internes », dit Dr Cilliers.


Néanmoins, malgré les défis, le travail de politique appliquée de l'IDP a permis à l'organisation de jouer un rôle clé dans la transition de l'Afrique du Sud d'un régime d'apartheid à une démocratie. Après 1996, les activités de l'ISS se sont moins concentrées sur l'Afrique du Sud et ont pris une dimension régionale, aboutissant à l'organisation continentale prospère qu'elle est aujourd'hui.


Le développement de l'ISS n'aurait pas été possible sans le soutien des partenaires sud-africains et internationaux. Les premiers fonds reçus par l'ISS provenaient de la Fondation Friedrich Naumann à Bonn, et des fonds de la présidence d'Anglo American et De Beers. Par la suite, la Fondation Hanns Seidel est devenue un partenaire important de l'ISS, aux côtés de nombreux autres précieux partenaires locaux et internationaux.