Gérer les désengagements des groupes extrémistes violents : principaux enseignements du bassin du lac Tchad

Les pays d'Afrique de l'Ouest peuvent tirer des leçons de l'incitation à la défection, la sensibilité au genre et l'inclusion des communautés.

Certains pays du bassin du lac Tchad (le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Nigeria) sont confrontés à l’extrémisme violent depuis plus d’une décennie. Les processus de désarmement, démobilisation, rapatriement, réintégration et réinstallation mis en place dans ces pays peuvent offrir des leçons utiles pour d’autres contextes ouest-africains, notamment le Mali et le Burkina Faso, ou encore pour des pays plus récemment touchés comme le Bénin, la Côte d’Ivoire, et le Togo. Ces enseignements portent notamment sur les incitations au désengagement, la coordination aux niveaux national et régional, la prise en compte des questions sexospécifiques, les cadres juridiques et la participation des communautés.

À propos des auteurs

Remadji Hoinathy est chercheur principal, Afrique centrale et région des Grands Lacs.

Malik Samuel est chercheur au sein du projet Bassin du lac Tchad, Bureau régional de l’ISS pour l’Afrique de l’Ouest, le Sahel et le bassin du lac Tchad.

Akinola Olojo est chargé du projet Bassin du lac Tchad, Bureau régional de l’ISS pour l’Afrique de l’Ouest, le Sahel et le bassin du lac Tchad.

Image: © Amelia Broodryk/ISS

Partenaires de développement
L’Institut d’études de sécurité (ISS) crée des partenariats afin de développer les connaissances et les compétences nécessaires à l’avenir de l’Afrique. L’ISS est une organisation africaine à but non lucratif. Ses bureaux sont situés en Afrique du Sud, au Kenya, en Éthiopie et au Sénégal. Grâce à ses réseaux et à son influence, l’ISS propose aux gouvernements et à la société civile des recherches politiques opportunes et crédibles, ainsi que des formations pratiques et une assistance technique.
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