Rapport sur le Conseil de paix et de sécurité 64

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) s'est penché sur la situation au Burkina Faso après la chute du président Blaise Compaoré. Il a accordé deux semaines à l'armée pour qu'elle remette le pouvoir à un gouvernement civil de transition. Le CPS a discuté le mois dernier des élections en Afrique, notamment au Mozambique et en Tunisie, où un certain nombre d'observateurs de l'UA ont été déployés.

Le CPS s'intéresse de près aux causes structurelles de la fragilité étatique. Il a souligné que les efforts de prévention des conflits devaient porter sur les déclencheurs de conflits autant que sur les conditions structurelles qui plongent les pays dans la violence.

Ebola menace non seulement la vie des citoyens de Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone, il représente aussi un danger pour la stabilité socio-politique de ces pays. S.E. Alain Aimé Nyamitwe, président du CPS pour le mois d'août dernier, estime que l'UA doit agir contre Ebola et renforcer le Fonds pour la paix.

Partenaires de développement
Ce rapport est publié grâce au soutien de la fondation Humanity United, du Hanns Seidel Stiftung. L’ ISS souhaite également remercier pour leur appui les membres suivants de son Forum des partenaires: les gouvernements de l’Australie, du Canada, du Danemark, des États-Unis, de la Finlande, du Japon, de la Norvège, des Pays-Bas et de la Suède.
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