Survivre à Boko Haram : pourquoi les enfants de moins de cinq ans comptent

Il est crucial de comprendre tous les effets du conflit sur cet ensemble d’enfants pour éviter une catastrophe humanitaire plus grave.

Les informations précises quant à la santé et à la mortalité dans les zones du Nigeria et du Cameroun les plus touchées par Boko Haram font cruellement défaut, ce qui a pour conséquence un manque de compréhension de l’étendue de la corrélation qui existe entre les conflits armés et la santé des enfants de moins de cinq ans. Il est nécessaire de redoubler d’efforts pour comprendre et traiter la question des besoins de ces enfants pour leur santé et leur développement, afin d’atténuer ce qui constitue une crise humanitaire et s’efforcer de parvenir à de meilleurs résultats pour le développement de la petite enfance.

À propos de l’auteure

Uyo Yenwong-Fai a rejoint le programme Menaces transnationales et Crime international en tant que chercheuse en 2012. Son travail porte sur l’antiterrorisme et la lutte contre l’extrémisme violent. Elle a, entre autres, également travaillé sur l’implication des jeunes, des femmes et des enfants dans l’extrémisme violent et dans la réintégration, en Afrique. Elle possède un master en relations internationales de l’université de Pretoria, en Afrique du Sud.

Crédit photo : Alexis Huguet/UNHCR

Partenaires de développement
Ce rapport a été financé par le gouvernement norvégien. L’ISS remercie les membres du Forum de partenariat de l’ISS pour leur appui : la Fondation Hanns Seidel, l’Union européenne et les gouvernements du Canada, du Danemark, de la Finlande, de l’Irlande, des Pays-Bas, de la Norvège, de la Suède et des États-Unis.
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