Marées noires dans l'océan Indien occidental : les plans d'urgence nationaux demeurent inadéquats

Une coordination efficace est indispensable pour que les pays puissent s'entraider en cas de pollution marine accidentelle.

Même après des décennies de travail politique, les capacités d’intervention des pays signataires de la Convention de Nairobi affichent toujours des disparités face aux incidents de pollution marine, notamment dans les domaines des équipements et des effectifs. Afin que les pays puissent coopérer à l’échelle régionale, les parties à la Convention ont demandé, lors d’un atelier de préparation à la lutte contre les marées noires qui s’est récemment tenu à Zanzibar, à ce que des exercices de communication et de simulation multilatéraux soient organisés chaque année de façon conjointe. Dans cette perspective, l’adoption du projet de plan d’urgence régional dans l’océan Indien occidental et la création d’un centre de coordination régional sont primordiales.


À propos de l’autrice

Ernesta Swanepoel est une avocate sud-africaine. Elle est titulaire d’une licence de droit, ainsi que d’une licence et d’un master en droit maritime et environnemental. Elle codirige le domaine prioritaire Gestion des risques de catastrophe du volet sud-africain du groupe de recherche de l’Association des États riverains de l’océan Indien (IORA).


Crédit photo : IMO/Flickr

Partenaires de développement
Ce rapport est financé par le gouvernement norvégien. L’ISS remercie également les membres du Forum de partenariat de l’ISS pour leur soutien : la Fondation Hanns Seidel, l’Union européenne, les Fondations Open Society et les gouvernements du Canada, du Danemark, de la Finlande, de l’Irlande, des Pays-Bas, de la Norvège, de la Suède et des États-Unis.
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