Prévenir l’extrémisme violent au Sénégal : Les menaces liées à l’exploitation aurifère
La réduction des vulnérabilités présentes dans le du sud-est du Sénégal est nécessaire pour limiter le risque d'expansion de l'extrémisme violent.
Alors que des incidents sécuritaires se produisent sporadiquement de part et d’autre de la frontière sénégalo-malienne, l’inquiétude grandit quant à une possible expansion de la menace liée aux groupes extrémistes violents dans le Sud-Est du Sénégal, riche en or et frontalier du Mali. Ce rapport analyse les facteurs de risques liés à l’exploitation aurifère dans les régions de Kédougou et Tambacounda, au Sénégal, et les rôles qu’ils sont susceptibles de jouer dans l’expansion des groupes extrémistes violents vers les pays du littoral ouest-africain.
À propos des auteurs
Le travail de recherche qui sous-tend ce rapport a été mené collaborativement par Paulin Maurice Toupane, Adja Khadidiatou Faye, Aïssatou Kanté, Mouhamadou Kane, Moussa Ndour, Cherif Sow, Bachir Ndaw, Tabara Cissokho et Younoussa Ba. Il a été réalisé sous la supervision du général Mbaye Cissé, directeur général du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS) et du Dr Lori-Anne Théroux-Bénoni, directrice du bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest, le Sahel et le bassin du lac Tchad de l’Institut d’études de sécurité (ISS).
Crédit photo : Steve Aanu/Flickr