Prévenir l’extrémisme violent au Sénégal : Les menaces liées à l’exploitation aurifère

La réduction des vulnérabilités présentes dans le du sud-est du Sénégal est nécessaire pour limiter le risque d'expansion de l'extrémisme violent.

Alors que des incidents sécuritaires se produisent sporadiquement de part et d’autre de la frontière sénégalo-malienne, l’inquiétude grandit quant à une possible expansion de la menace liée aux groupes extrémistes violents dans le Sud-Est du Sénégal, riche en or et frontalier du Mali. Ce rapport analyse les facteurs de risques liés à l’exploitation aurifère dans les régions de Kédougou et Tambacounda, au Sénégal, et les rôles qu’ils sont susceptibles de jouer dans l’expansion des groupes extrémistes violents vers les pays du littoral ouest-africain.


À propos des auteurs

Le travail de recherche qui sous-tend ce rapport a été mené collaborativement par Paulin Maurice Toupane, Adja Khadidiatou Faye, Aïssatou Kanté, Mouhamadou Kane, Moussa Ndour, Cherif Sow, Bachir Ndaw, Tabara Cissokho et Younoussa Ba. Il a été réalisé sous la supervision du général Mbaye Cissé, directeur général du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS) et du Dr Lori-Anne Théroux-Bénoni, directrice du bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest, le Sahel et le bassin du lac Tchad de l’Institut d’études de sécurité (ISS).

Crédit photo : Steve Aanu/Flickr

Partenaires de développement
Ce travail a été mené avec l’appui financier des gouvernements des Pays-Bas et du Danemark, du Fond pour les conflits, la stabilité et la sécurité du Royaume-Uni (CSSF) et de l’ambassade de Suisse au Sénégal. Il a également bénéficié de l’appui institutionnel de la Présidence de la République du Sénégal.

Le CHEDS et l’ISS tiennent à exprimer leurs remerciements aux gouverneurs des régions de Kédougou et Tambacounda, au préfet de Saraya, aux forces de défense et de sécurité, aux représentants des ministères et des organisations de la société civile, et aux différents interlocuteurs, pour leur ouverture et leur disponibilité.

L’ISS remercie également les membres suivants du Forum des partenaires de l’ISS pour leur soutien : la Fondation Hanns Seidel, Open Society Foundations, l’Union européenne et les gouvernements du Danemark, de l’Irlande, de la Norvège, des Pays-Bas et de la Suède.
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