Liens entre extrémisme violent et activités illicites au Bénin

Mieux cerner comment les extrémistes violents exploitent les activités illicites à la frontière nord du Bénin pour recruter, se ravitailler et se développer.

Le premier incident sécuritaire attribué à des groupes extrémistes violents a touché le Bénin en mai 2019. En amont, cependant, ces groupes tiraient déjà profit d’activités illicites sur le territoire pour mobiliser des ressources humaines, financières, opérationnelles et logistiques. En plus de lutter contre la menace et de sécuriser les populations et leurs biens, le Bénin et ses voisins devront intensifier leurs efforts pour s’attaquer aux chaînes d’approvisionnement qui permettent à ces groupes de fonctionner et de se financer.

À propos des auteurs

Ce rapport a été rédigé par Jeannine Ella A Abatan et William Assanvo, chercheurs principaux au Bureau régional de l’Institut d’Études de Sécurité (ISS) pour l’Afrique de l’Ouest, le Sahel et le bassin du lac Tchad. Il a été réalisé sous la supervision de Lori-Anne Théroux-Bénoni, directrice régionale du Bureau. Ont également contribué à ce travail : Michaël Matongbada, Patrice Affo, Charles Lougoudou, Léonce Sacca et Inoussa Aboudou Fofana.

Image : Amelia Broodryk/ISS

Partenaires de développement
Ce projet a bénéficié de l’appui du Conseil de l’Entente au niveau régional et de l’Agence béninoise de gestion intégrée des espaces frontaliers (ABeGIEF) au niveau national. Son financement a été assuré par les gouvernements des Pays-Bas et du Danemark, ainsi que par les fondations Hanns Seidel et Robert Bosch. L’ISS tient à remercier les membres du Forum de partenariat de l’Institut, notamment la Fondation Hanns Seidel, l’Open Society Foundations, l’Union européenne, ainsi que les gouvernements du Danemark, de l’Irlande, de la Norvège, des Pays-Bas et de la Suède.
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