Fragile sortie de crise au Mali : Entre contraintes internes et pressions externes
Il est possible d'éviter la résurgence des conflits entre l'armée malienne et les rebelles touaregs, mais de nombreux défis sont encore à venir.
Alors que la date annoncée pour la tenue de l’élection présidentielle au Mali approchait à grands pas, la poursuite de l’occupation de la région de Kidal par les groupes armés touareg compromettait l’organisation du scrutin sur toute l’étendue du territoire national. C’est dans ce contexte qu’un «Accord préliminaire à l'élection présidentielle et aux pourparlers de paix inclusifs» a été signé à Ouagadougou (Burkina Faso), le 18 juin 2013, entre les mouvements rebelles et les autorités de la transition.
Il a été suivi par la relève, le 1er juillet 2013, de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) par la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). De fait, les efforts de règlement de la crise complexe que connaît le Mali entrent dans une nouvelle phase.
auteurs: Lori-Anne Théroux-Bénoni et Baba Dakono