Gérer le champ de bataille : Les femmes sur les lignes de front à l'est de la RDC

La situation précaire des femmes dans l'est de la RDC est aussi complexe que la nature cyclique de la violence armée.

Dans la province du Sud-Kivu de la République Démocratique du Congo (RDC), s’identifier comme étant la femme d’un rebelle ou d’un milicien revient à reconnaître que l’on est complice d’un ennemi de l’État. Pourtant, ces supposées « épouses» de combattants armés non-étatiques sont obligées de survivre dans ou à la périphérie des zones de combat au travers de leurs relations conjugales, en dissimulant leur identité tout en utilisant leur affiliation aux groupes armés comme source de survie.

Une étude récente montre que de nombreuses femmes sont moins dépendantes de leurs « maris » que ce que l’on peut penser, et que les relations conjugales deviennent souvent un mécanisme de survie.

À propos de l’auteur

Nelson Alusala est consultant en recherche à l’Institut d’Études de Sécurité. Il est titulaire d’un Doctorat en sciences politiques obtenu à l’Université de Pretoria. Il a travaillé auparavant pour le Groupe d’experts des Nations Unies sur la République Démocratique du Congo, et a aussi effectué des recherches sur le désarmement, la démobilisation et la réintégration dans différents contextes en Afrique, notamment au Mozambique et au Libéria. Il demeure engagé dans des initiatives similaires dans la région des Grands Lacs du continent.

Partenaires de développement
Ce rapport a été rendu possible grâce au soutien du gouvernement australien. L’ISS voudrait remercier les membres du forum des partenaires de l’ISS suivants pour leur soutien : les gouvernements de l’Australie, du Canada, du Danemark, de la Finlande, du Japon, des Pays-Bas, de la Norvège, de la Suède et des États-Unis.
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