Relancer la réforme du secteur de la défense et de la sécurité en Guinée-Bissau

L’identification des facteurs de blocage de la RSS en Guinée-Bissau est un préalable à la proposition de solutions techniques.

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La réforme du secteur de la défense et de la sécurité (RSDS) en Guinée-Bissau est un sujet récurrent depuis près de deux décennies. Malgré les différentes orientations prises par la réforme et l’engagement d’acteurs régionaux et internationaux aux côtés de l’État, les blocages demeurent et la lassitude est perceptible. Il est indispensable d’analyser les véritables raisons de ces blocages avant de proposer des solutions techniques qui ne pourront toutefois pas résoudre des problèmes de fond d’ordre politique, économique et social.

La série de notes d’analyse sur les réformes institutionnelles en Guinée-Bissau

Note d’analyse 1: Doter la Guinée-Bissau d’une nouvelle Constitution pour consolider l’État de droit et la stabilité

Note d’analyse 2: Guinée-Bissau : Réformer les lois électorales

Note d’analyse 3: Guinée-Bissau : Réexaminer la loi-cadre sur les partis politiques

Note d’analyse 4: Guinée-Bissau : Poursuivre la construction d’une justice indépendante et utile aux populations

Note d’analyse 5: Relancer la réforme du secteur de la défense et de la sécurité en Guinée-Bissau

Note d’analyse 6: Quelles réformes institutionnelles pour la Guinée-Bissau ?

 

À propos des auteurs

Le Bureau intégré des Nations unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BINUGBIS) a été établi en 2009 par la résolution 1876 adoptée le 26 juin 2009 par le Conseil de sécurité de l’ONU. Le mandat du BINUGBIS, tel que précisé dans la Résolution 2404 du 28 février 2018, se concentre sur les priorités suivantes : i) soutenir la mise en œuvre de l’Accord de Conakry et faciliter un dialogue politique inclusif et un processus de réconciliation nationale; ii) soutenir, par de bons offices, le processus électoral afin de garantir des élections législatives inclusives, libres et crédibles en 2018; et iii) appuyer les autorités nationales dans le processus de révision de la Constitution. La Mission a également pour mandat d’appuyer, coordonner et diriger les efforts internationaux pour renforcer les institutions démocratiques et améliorer les capacités des organes étatiques, promouvoir et protéger les droits humains, soutenir la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité transnationale organisée, harmoniser et coordonner l’aide internationale en vue des prochaines élections.

L’Institut d’études de sécurité (ISS) établit des partenariats pour approfondir les connaissances et les compétences en vue de garantir un meilleur avenir pour le continent africain. L’objectif de l’ISS est d’améliorer la sécurité humaine afin de parvenir à une paix et à une prospérité durables. Organisation africaine à but non lucratif, l’ISS a des bureaux en Afrique du Sud, au Kenya, en Éthiopie et au Sénégal. Le bureau de Dakar supervise, en plus de son personnel, des équipes basées en Côte d’Ivoire et au Mali. Le travail de l’organisation porte sur les thématiques liées aux crimes transnationaux, aux migrations, à l’analyse des conflits, au maintien et à la consolidation de la paix, à la prévention de la criminalité, à la justice pénale, et à la gouvernance. L’ISS mobilise son expertise, ses réseaux et son influence pour fournir, en temps utile, des analyses crédibles, des formations pratiques et une assistance technique aux gouvernements et à la société civile. Les actions de l’ISS favorisent l’élaboration de meilleures politiques et pratiques afin de permettre aux décideurs de relever les défis relatifs à la sécurité humaine auxquels l’Afrique est confrontée.

Partenaires de développement
L’ISS remercie le BINUGBIS pour sa confiance, sa collaboration et son appui dans le cadre de ce travail. L’équipe de mise en œuvre du projet exprime aussi sa reconnaissance à toutes les personnes qui ont contribué à l’élaboration de ces notes, en tant que chercheurs, consultants ou interlocuteurs, et dont les noms sont tus afin de préserver leur anonymat. L’ISS est reconnaissant de l’appui des membres de son Forum pour le partenariat : la Fondation Hanns Seidel, l’Union européenne et les gouvernements du Canada, du Danemark, de la Finlande, de l’Irlande, de la Norvège, des Pays-Bas, de la Suède et des États-Unis d’Amérique.
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