Les dynamiques de la radicalisation des jeunes en Afrique : Revue des faits

Cet article fait la revue des facteurs qui pourraient expliquer la radicalisation des jeunes.

La radicalisation des jeunes qui se tournent vers l’utilisation de la violence est un phénomène général qui menace la paix, la sécurité et la stabilité. Cet article fait la revue des facteurs qui pourraient expliquer ce phénomène. Pour le comprendre, nous nous sommes basés sur les faits constatés en Afrique de l’Est (Corne de l’Afrique), en Afrique de l’Ouest (Sahel) et en Afrique du Nord, qui ont pu conduire à la radicalisation et, potentiellement à la violence. Parmi les nombreux éléments qui y contribuent on trouve des facteurs politiques, économiques, sociaux et individuels. Les questions de religion, d’identité et de sexe constituent aussi de nouveaux paramètres qui nécessitent des recherches plus avancées. La radicalisation des jeunes est un phénomène complexe qui ne peut s’expliquer par une seule raison ou un ensemble de facteurs. Cet article en montre les complexités, énonce des recommandations et identifié les problèmes qui devraient être explorés plus attentivement.

À propos des auteurs

Raeesah Cassim Cachalia est une jeune chercheuse de la division Menaces transnationales et crime international à l’Institut d’études de sécurité. Elle a travaillé auparavant avec le Secrétariat civil pour la police. Ses domaines d’intérêt sont le terrorisme, les droits de l’homme et la justice pénale internationale, en particulier ceux concernant l’Afrique du Nord. Raeesah possède une licence en relations internationales, une licence en droit de l’université de Pretoria et prépare un master droits de l’homme.

Uyo Salifu a rejoint l’Institut d’études de sécurité en tant que chercheure en 2012. Avant cela, elle a travaillé à l’Institut pour le Dialogue mondial et l’université de Pretoria. Uyo possède un master en relations internationales de l’université de Pretoria. Son domaine de travail concerne l’antiterrorisme en Afrique de l’Ouest, la prévention de l’extrémisme violent et la protection des témoins de crimes graves.

Irene Ndung’u est chercheuse à la section Menaces transnationales et crime international à l’Institut d’études de sécurité près avoir été chercheur associé à l’Institut international de recherche pour la paix à Stockholm. Irene possède un master en relations internationales de l’université de Witwatersrand. Ses centres d’intérêt sont l’antiterrorisme violent et la sécurité, et mettent l’accent sur la question du genre dans l’extrémisme violent en Afrique de l’Est et dans la Corne de l’Afrique.

Partenaires de développement
Cet article a été réalisé grâce au soutien des gouvernements d’Autriche, des Pays-Bas et de la Norvège. L’ISS est est reconnaissant du soutien apporté par les membres suivants du Forum des Partenaires de l’ISS : la fondation Hanns Seidel, les gouvernements d’Australie, du Canada, du Danemark, de la Finlande, du Japon, des Pays-Bas, de la Norvège, de la Suède et des États-Unis d’Amérique.
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