Comment le Nigeria et le Niger gèrent-ils les désengagements des groupes extrémistes violents ?
Les enseignements en matière d'incitation au désengagement des anciens combattants et associés peuvent être utiles à d'autres pays touchés.
Le Nigeria et le Niger ont pris diverses mesures pour désarmer, démobiliser, rapatrier, réintégrer et réinstaller d'anciens membres de groupes extrémistes violents. Bien que ces processus DDRRR ne soient pas largement connus, elles offrent des enseignements utiles aux autres pays d'Afrique de l'Ouest soucieux d’adopter des approches non militaires pour prévenir et contrer l'extrémisme violent. En bonne place de ces enseignements figurent les incitations au désengagement, la coordination à l’échelle nationale et régionale, l'intégration de la dimension du genre, l’amélioration des cadres juridiques et la mobilisation des communautés.
Cet évènement est co-organisé par l'Institut de recherches sur la sécurité (ISS) et le Département des opérations de maintien de la paix des Nations unies (UNDPO).
Une interpretation simultanée français-anglais sera assurée.
Modératrice : Dr Lori-Anne Théroux-Bénoni, directrice, bureau régional de l’ISS pour l'Afrique de l'Ouest, le Sahel et le bassin du Lac Tchad
Intervenants :
- Malik Samuel, chercheur, bureau régional de l'ISS pour l'Afrique de l'Ouest, le Sahel et le bassin du lac Tchad
- Abdoulaye Haidara, directeur général de l'administration territoriale, ministère de l'Intérieur, Niger
- Aliyu Ibrahim Gebi, coordinateur, cellule de fusion Dialogue/Processus de paix dans le nord-est, le nord-ouest et le centre-nord du Nigeria et coordinateur national, Initiative pour la gouvernance de la sécurité