Sécuritisation de la migration en Afrique : Le cas d’Agadez au Niger

L'expérience d'Agadez, au Niger, montre l'impact négatif, certes involontaire, d'une approche sécuritaire à la migration.

Les politiques mises en œuvre par l’Union européenne pour tenter d’endiguer les migrations de l’Afrique vers l’Europe, mais aussi celles menées par certains pays africains entraînent une sécuritisation des migrations intra-africaines. En s’appuyant sur l’expérience d’Agadez au Niger, le présent rapport décrit les conséquences involontaires de cette tendance, notamment l’insécurité grandissante pour les habitants d’Agadez, l’augmentation des trafics, la dégradation des relations entre citoyens et pouvoirs publics et l’aggravation de l’instabilité régionale.


À propos de l’auteur

Tsion Tadesse Abebe est chercheuse principale pour le programme Migration de l’Institut d’études de sécurité. Ses travaux portent principalement sur la migration et les déplacements forcés entre pays africains. Elle est titulaire d’une maîtrise en genre et consolidation de la paix et d’un diplôme d’études sur les migrations internationales de travailleurs.

Crédit photo : Amanda Nero/OIM

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Ce rapport a été financé par la Fondation Hanns Seidel. L’ISS remercie également pour leur soutien les membres du Forum des partenaires de l’ISS : la Fondation Hanns Seidel, l’Union européenne et les gouvernements du Canada, du Danemark, de la Finlande, de l’Irlande, des Pays-Bas, de la Norvège, de la Suède et des États-Unis.
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