Alors qu’une année électorale à hauts risques se profile, la République centrafricaine reste confrontée aux ressorts profonds de la crise : faiblesse de l’État, dépendance vis-à-vis des partenaires extérieurs, présence d’« hommes en armes », et ce, en dépit d’avancées notables sur les plans sécuritaire et diplomatique (levée de l’embargo sur les armes, accord de paix du 10 juillet 2025, etc.).
À propos de l’auteur
Romain Esmenjaud est docteur en relations internationales de l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) de Genève. Chercheur associé à l’Institut français de géopolitique (IFG), il est spécialiste des questions de paix et de sécurité en Afrique subsaharienne. Il a coordonné le Groupe d’experts des Nations unies sur la République centrafricaine entre 2017 et 2021.