Building states while fighting terror: contradictions in United States Strategy in Somalia from 2001 to 2007

This report concludes that combining counter-terrorism with state building without local knowledge and long-term planning will likely incite a violent

In 2002, the new United States National Security Strategy proclaimed, `America is now threatened less by conquering states than we are by failing ones.` Officials in Washington have increasingly securitised `failed states` as a source of terrorism and have correspondingly stressed state building as a key tactic of counter-terrorism. Yet the relationship between these two processes may not be as agreeable as it is assumed to be. This report examines the interplay of the two in recent US policy toward Somalia.

This report thus concludes that combining counter-terrorism with state building without local knowledge and long-term planning will likely incite a violent backlash. In addition, Somalia provides many larger considerations for effective US counter-terror strategy. Only a drastic shift toward increased regional diplomacy and civilian peacebuilding now offers any hope of restraining Somalia`s current violence.  

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‘La Somalie est en feu, mais qui s’en soucie?’ Cette question a été posée par Andrew Cawthorne du Mail & Guardian rapportant en avril 2007 l’éclatement de la violence en Somalie. Le début de son propos, ‘la Somalie est en feu’ est resté indisputable. Depuis l’invasion éthiopienne de la Somalie en décembre 2006, la Somalie a vécu la pire bataille depuis la civile du début des années 1990. Le pic de la violence le mois d’avril a vu le pic de la violence à Mogadiscio entre le Gouvernement Fédéral de Transition soutenu par l’Ethiopie et les insurgés, y compris les ce qui restait de l’armée de l’Union des Courts Islamiques.  Dans la première semaine du mois d’avril, un groupe local des droits de l’homme a rapporté la mort de 381 personnes et 565 blessés en quatre jours seulement de combats (CBC News 2007). Plus tard au cours du même mois, le même groupe a rapporté 212 morts et 291 blessés en cinq autres jours (Duhul 2007). Par suite de la violence, on a estimé que 321000 personnes, le tiers de la population de Mogadiscio ont été déplacées au mois d’avril (Abdulle 2007). Tout au long du mois de septembre, le nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays a continué de croître. Après avoir visiter la région, John Holmes, le coordinateur humanitaire des Nations Unies a dit ‘En termes de nombres et d’accès aux elles, la Somalie est la pire crise de déplacement qu’au Darfur, au Tchad ou ailleurs cette année’ (Clarke 2007). Jusqu’à ce jour, la Somalie en  effet brûle. Cette situation soulève la question de Cawthorne (2007): ‘Quelqu’un s’en soucie-t-il?’ Dans son article, Cawthorne dit que la Somalie ‘a échoué à attirer l’attention du monde ou à remuer les acteurs mondiaux’. Manifestement, il a raison quand il estime que les médias européens et le public ont largement négligé le fait, associant la Somalie à une effusion de sang chronique. Pourtant la communauté internationale, le gouvernement américain spécialement, ont suivi de près ces événements. En fait l’inquiétude des Etats-Unis et les actions qui ont suivi ont joué un rôle significatif. L’administration Bush, depuis les événements du 11 septembre, a exprimé la crainte de voir la Somalie, ‘état affaibli’, servir de havre aux terroristes. Jusqu’en 2006, Washington payait les seigneurs de guerre à Mogadiscio pour traquer les opérateurs suspectés de al-Qa’eda et contrecarrer les islamistes. Puis, avec la prise de Mogadiscio par l’UIT en mi 2006, les Etats-Unis ont apporté un soutien tacite à l’invasion éthiopienne. Aujourd’hui, Washington continue des opérations de contre terrorisme au milieu de l’occupation éthiopienne tout en encourageant la construction de l’état. En ce qui concerne la question de Cawthorne, les Etats-Unis tiennent la Somalie à cœur. Cependant le danger que le manque d’attention du public ne réduise la responsabilité existe. Les décideurs politiques ont la capacité d’opérer avec peu de débat sur l’étique et l’efficacité de la stratégie des Etats-Unis. Le but de ce rapport, n’est rien d’autre que de changer cette position.

About the author

The author is currently a Marshall Scholar studying the role of diplomacy in African peace processes at the University of Oxford. He was previously part of the University of Bradford’s Peace Studies Department, where he researched US involvement in the emerging Somali conflict. He is the senior researcher and conflict analyst for Resolve Uganda, a Washington, DC, advocacy campaign for northern Uganda. Before 2007, he was the co-founder and director of Resolve Uganda’s predecessor, the Uganda Conflict Action Network (Uganda–CAN). He has written widely on the conflict in northern Uganda and its place in the wider security environment of the Horn of Africa.

Development partners
The generous support of the Royal Danish Government, the Finnish Government, the Swedish Government and the Swiss Federal Department of Foreign Affairs for the African Security Analysis Programme of the Institute for Security Studies made the publication of this monograph possible.
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