Vers une interprétation des réseaux de crime organisé comme souverainetés parallèles

Cette note de politique générale s’appuie sur un cadre analytique relativement nouveau pour comprendre le crime organisé.

Cette note de politique générale s’appuie sur un cadre analytique relativement nouveau pour comprendre le crime organisé et fait valoir que les réseaux de crime organisé devraient être considérés comme des souverainetés alternatives ou parallèles. Le concept de souveraineté n’est plus limité à l’État, et il peut exister plusieurs souverainetés. En s’appuyant sur une théorie de la mondialisation enracinée dans la centralisation du marché par opposition à l’État, cette note de politique générale soutient que la souveraineté est désormais déterritorialisé et de plus en plus dépourvue de frontières. L’infl uence et la connectivité étant devenues négociables, les liens entre le crime, la politique et l’économie se sont renforcés et les réseaux criminels sont devenus des acteurs de plus en plus importants dans la gouvernance.


À propos de l’auteur

Erin Torkelson a travaillé pour le Programme Crime Organisé et Blanchissement d’Argent à l’ISS entre 2010 et 2012. Elle est actuellement en train de préparer un Doctorat en géographie à l’Université de Californie, à Berkeley.

Partenaires de développement
Cette note de politique générale a été rendue possible grâce au soutien du Centre de Recherches pour le Développement International. L’ISS est reconnaissant du soutien apporté par les membres suivants du Forum des Partenaires de l’ISS : les gouvernements de ’Australie, du Canada, du Danemark, de la Finlande, du Japon, des Pays-Bas, de la Norvège, de la suède et des USA.
Contenu lié