Faire taire les armes à Bamako et à Lagos

Les espaces d’urbanisation sont apparus comme la nouvelle frontière de l’insécurité en Afrique de l’Ouest, l’urbanisation influençant la dynamique de la criminalité dans la région.

Cette étude examine les rapports complexes entre l’urbanisation et la criminalité transnationale organisée, en mettant l’accent sur la façon dont les armes illicites influencent la violence urbaine et sont exploitées par les groupes criminels. Elle décrit le lien entre les acteurs du trafic d’armes et les groupes criminels opérant sur d’autres marchés organisés en milieu urbain, puis propose des interventions qui impliquent diverses couches de gouvernance urbaine et différentes parties prenantes dans les villes. L’étude se concentre sur Bamako et Lagos en tant que centres urbains où se croisent le trafic d’armes et l’urbanisation.

Cette note de synthèse se fonde sur un rapport de recherche intitulé Faire taire les armes dans les villes : Urbanisation et trafic d’armes à Bamako et à Lagos.


À propos de l’auteur

Oluwole Ojewale est le coordonnateur pour l’Afrique centrale de l’Observatoire régional de la criminalité organisée (ROCO) d’ENACT, basé à Dakar, au Sénégal. Ses centres d’intérêts en matière de recherche couvrent la criminalité organisée transnationale, la gouvernance urbaine, la sécurité, les conflits et la résilience. Avant de rejoindre l’ISS, il a dirigé le département de recherche et de développement stratégique de la Fondation CLEEN à Abuja, au Nigéria.

Allan Ngari a coordonné les entretiens sur leterrain à Bamako et à Lagos.

Partenaires de développement
Cette publication a été réalisée avec le soutien financier de l’Union européenne et du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères. Il a été réalisé avec le soutien financier de l'Union européenne et du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères dans le cadre du projet OCWAR-T. Son contenu relève de la seule responsabilité des auteurs et ne reflète pas nécessairement les vues de l’Union européenne ou du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères. L’ISS tient à remercier les membres du Forum de partenariat de l’Institut, notamment la Fondation Hanns Seidel, l’Open Society Foundations, l’Union européenne, ainsi que les gouvernements du Danemark, de l’Irlande, de la Norvège, des Pays-Bas et de la Suède.
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