Faire face aux réseaux criminels à Dakar

Le crime organisé continue d'augmenter à Dakar, avec de vastes implications pour la gouvernance urbaine.

Le crime organisé lié au trafic de drogue, aux produits pharmaceutiques illicites et à la cybercriminalité, est en recrudescence à Dakar, au Sénégal. Les conséquences pour la gouvernance urbaine vont du risque de saper l'État de droit à celui de voir la gouvernance criminelle affaiblir et remplacer la gouvernance publique. Pour remédier à cette situation, des solutions exhaustives et durables, mettant l'accent sur une collaboration sous-régionale et internationale, sont nécessaires. Le gouvernement doit identifier les acteurs concernés, améliorer l'application de la loi, adapter les lois pertinentes aux nouveaux besoins, et adopter une approche globale du problème, tout en faisant participer la société civile à la recherche de solutions.


À propos des auteurs

Ismaïla Diallo est inspecteur des impôts et domaines et travaille pour l'administration publique sénégalaise depuis 2005. Il a dirigé le Bureau des Etudes de la Direction générale des Impôts et des Domaines de janvier 2009 à mars 2014, avant d'être nommé conseiller technique au Ministère de l'Économie et des Finances. Il prépare actuellement un programme commun de doctorat en économie à l'Université d’Auvergne et au Centre d'études et de recherche sur le développement international à Clermont- Ferrand (France).

Mamoudou Ndiaye est un juriste conseil qui possède une vaste expérience en matière de droit criminel international, de litiges concernant les droits de la personne, et d'interface entre la criminalité et l’administration municipale. Depuis le début de l'année 2014, il étudie et analyse les réseaux criminels actifs à Dakar et les facteurs qui expliquent leur apparente résilience.

Partenaires de développement
Cette note de politique générale a été rendue possible grâce au soutien du Centre de Recherches pour le Développement International. L’Institut d’Études de Sécurité (ISS) est reconnaissant du soutien apporté par les membres suivants du Forum des Partenaires de l’ISS : les gouvernements de l’Australie, du Canada, du Danemark, de la Finlande, du Japon, des Pays-Bas, de la Norvège, de la Suède et des États-Unis.
Contenu lié