Commerce illicite de la drogue à Dakar
Les auteurs analysent en profondeur la situation relative aux drogues illégales dans la capitale du Sénégal, Dakar.
Les auteurs analysent en profondeur la situation relative aux drogues illégales dans la capitale du Sénégal, Dakar. Cette analyse couvre divers aspects, et notamment le cannabis, la cocaïne et l’héroïne, ainsi que les produits pharmaceutiques contrefaits, l’étendue des cultures, le mode de consommation, les méthodes et itinéraires du trafic international, le rôle des femmes, l’action de la police et l’impact du trafic sur la gouvernance. Les auteurs concluent que bien qu’il n’existe aucun élément prouvant que les drogues sont fabriquées à Dakar, et qu’il n’y ait pas suffisamment d’indicateurs pour qualifier Dakar de plaque tournante du trafic de drogue, l’utilisation de la ville pour acheminer les drogues vers d’autres parties du monde pourrait représenter un intérêt.
À propos des auteurs
Boubacar Diarisso est consultant en gouvernance et en administration publique. Il a contribué à la rédaction du document stratégique sur la gouvernance du Sénégal, sous la direction du Ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance, et a passé près de deux ans en charge du Programme Paix et Gouvernance de l’USAID au Sénégal. Il possède un diplôme d’études supérieures en sciences politiques obtenu à l’Université de Dakar ainsi qu’un diplôme d’études spécialisées en affaires internationales obtenu à l’Institut des Hautes Etudes Internationales (HEI) de Paris. Il a mené des recherches approfondies sur l’administration publique dans le cadre de son doctorat en sciences politiques à l’Université de Dakar.
Charles Goredema est consultant principal en recherche et travaille sur plusieurs projets gérés par l’ISS et la Banque africaine de développement. Ses principaux domaines d’intervention sont le crime économique transnational, la gouvernance et les flux financiers illicites. Avocat de formation, la carrière de Charles inclut la poursuite judiciaire de crimes économiques (Zimbabwe), des cours de conférence sur la justice criminelle (Zimbabwe et Afrique du Sud) ainsi que la gestion de projets de recherche axés sur le crime organisé (Afrique du Sud).