Faire taire les armes, un moyen de réduire les déplacements forcés

En Afrique, la prévention de la violence et des conflits armés réduira les déplacements forcés plus que toute autre stratégie.

Les conflits armés constituent la raison principale des déplacements forcés en Afrique et le problème ne fait que s’aggraver. Comment l’initiative de l’Union africaine « Faire taire les armes » peut-elle contribuer à faire face à la crise des déplacements forcés sur le continent ? Cette note d’analyse soutient que l'accent devrait être mis sur deux interventions : le renforcement de l'alerte précoce et la promotion de la diplomatie préventive ainsi que la lutte contre les causes structurelles profondes.

À propos des autrices

Tsion Tadesse Abebe est chercheuse principale à l'Institut d'études de sécurité (ISS), à Addis-Abeba. Ses recherches portent sur les tendances, les politiques et les pratiques en matière de migration et de déplacements forcés en Afrique.

Ottilia Anna Maunganidze est cheffe de projets spéciaux à l'ISS. Elle explore les nouvelles questions de sécurité humaine et informe la stratégie institutionnelle de l’ISS. Elle se concentre sur les questions transnationales, les droits humains, la gouvernance et le droit international.

Crédit Photo : Hervé Serefio/MINUSCA

Partenaires de développement
Cette note d’analyse a été financée par la Fondation Hanns Seidel. L’ISS tient également à remercier les membres de son Forum de partenariat pour leur soutien : la Fondation Hanns Seidel, l’Union européenne, Open Society Foundations et les Gouvernements du Canada, du Danemark, des États- Unis, de la Finlande, de l’Irlande, de la Norvège, des Pays-Bas et de la Suède.
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